If you wish to obtain a pdf copy of the books, just send me an email!
In March 2016, I published a very short essay. A summary of my activity in the start-up world: “Almost 10 years ago, I wrote a book entitled Start-up, what we may still learn from Silicon Valley. If I had to do a second edition, I don’t think I’d change much despite all the flaws and blunders of the exercise. Yet one morning in February 2016, I had a look at ten years of supporting start-up entrepreneurs and decided to send again old and also new messages to those that the world of innovation and high-tech entrepreneurship puzzles or interests.”
It is also available in French.
Since August 2010, Start-Up is available on the Apple iBookstore for iPad and iPhone and the Amazon Kindle.
“Start-up: the book” was created as a follow-up to the book I published in December 2007. The articles deal with innovation, high-tech entrepreneurship, start-ups and the dynamics of Silicon Valley. It is also an entry point for the book I wrote!
The book “Start-Up” is available in English, French and Russian and you can buy it from this site via CreateSpace; it is also available on Amazon. (Check both as shipping cost may greatly differ from time to time!)
Le livre “Start-Up” est disponible en Français, Anglais et Russe et vous pouvez l’acheter depuis cette page via CreateSpace; il est également disponible sur le site américain de Amazon. (Comparez les deux options car le coût de transport peut varier assez souvent!). Le blog a aussi sa version française, Start-up: le livre.
Maybe soon in Italian… |
If you want to know more about it, check the table of contents and summary. And if you want to know what media said about the book, go to “Media and Start-up“.
If you are still puzzled by the book, do not hesitate to ask me any chapter (in pdf) via email.
Finally and again, do not forget to read the regular posts I add about start-ups, venture capital and Silicon Valley!
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Bonjour,
Je vais commencer par une brève présentation de ma personne, puisque j’ai l’impression de vous « connaitre » plus que vous ne me connaissez. Je suis étudiant en première année de master « Commerce Electronique » au sein de l’université Paris 12 Créteil.
Je suis donc basé en France (région parisienne). Dans le cadre de mon cursus, j’ai eu l’occasion d’effectuer un stage de 4 mois dans une start-up (Pycreus, éditrice du site http://www.obiwi.fr ).
Cette expérience fut très enrichissante pour moi et à la lecture de votre ouvrage, je retrouve assez bien le contexte de ce stage. Par exemple des fondateurs assez « âgés » (pour une start-up !) ainsi que des aides diverses venant d’un peu partout, mais pas liés a un attrait pour le projet (c’est l’impression que j’en ai eu).
Mais cette expérience m’a montré qu’en fait, développer ses idées n’était pas aussi complexe qu’on nous le laisse croire souvent.
Je travaille en ce moment, en parallèle d’un stage de 6 mois en entreprise a la création d’un projet de site web avec un de mes enseignant qui, s’il aboutie, entrainera une création d’entreprise. J’ai un autre projet en attente par « manque d’associé(s) », et plusieurs autres idées que je n’ai pas encore eu le temps de “viabiliser”.
En même temps, je souhaitais effectuer une formation aux Etats Unis sous la forme d’un double diplôme, parce que cela me parait important pour quelqu’un qui souhaite travailler dans le domaine de l’Internet. Après consultation de plusieurs organes de ma faculté, cela n’est pas possible avec le cursus que j’ai choisi. L’avantage, c’est que je peux « choisir » une université sans tenir compte des « partenariats » entre établissements américains et français.
Ainsi, suite à la lecture (encore en cours) de votre livre, je me permets une petite réflexion (en me basant sur mon cas personnel). Les problèmes que je rencontre sont nombreux. D’abord, comme dans la plupart des cursus, l’apprentissage comprend une grosse partie de travail personnel. Mais le problème ne ce situe a mon avis pas a ce niveau, il s’agit de savoir comment faire valoir ce que l’on a appris en dehors des programmes. J’ai la forte impression, peut être a tord (j’espère !), qu’en France, les entreprises regardent plus les formations que les réalisations personnelles.
De même, il est vrai que la culture même du pays ne met pas en avant « la folie ». Nous n’avons pas de Microsoft ou Apple, même si on a Dassault. La culture fait aussi que nous n’avons pas le droit a l’erreur. Elle est mal vue. Ainsi, quand je parle de start-up, on me regarde avec des gros yeux, comme si je débarquais d’une autre planète.
Un autre problème, mais assez lié avec la culture, c’est que je n’arrive pas à trouver d’associé correspondant a une problématique de jeune pousse. Enfin d’associé de mon âge ! (23 ans) Même parmi mes camarades de promotion (j’ai même démarché les anciens de cette formation sans succès, mais peut être par manque d’intuitu personae.).
Finalement, une question qui me venait aussi a la lecture de votre ouvrage, c’est de savoir si les entrepreneurs qui éventuellement aurait pus créer en Europe ne préfère-t-il pas allez tenter l’aventure aux Etats Unis directement ? (Je pensais, par exemple, a Linus Torvalds qui, même s’il a créé linux en Europe, s’est installé aux USA.)
Pour finir, votre ouvrage est très instructif et m’encourage dans l’esprit entrepreneurial en me rassurant. « Tiens, je ne suis pas complètement fou, finalement ! ».
Cordialement,
Fabien.
Bonjour Fabien
votre email m’a touché car vous êtes le cœur de mon travail, la “target audience”. Aucun cynisme, mais si je peux aider par mon livre, c’est sans doute des gens comme vous. Une grande partie de mes lecteurs me disent “so what?” car en effet je n’ai pas de réponse toute faite. Mais il me semble que mon constat a du sens et votre email me conforte dans cette opinion.
Maintenant, je crains que ma réponse honnête soit “aide-toi et le ciel t’aidera” d’où ma référence au discours exceptionnel de Steve Jobs en 2005 (cf la page http://lebret.wordpress.com/2007/07). Malheureusement l’aide a l’innovation a ses limites, même si elle est très utile. Et souvent, vous allez recevoir des encouragements décourageants, voire des découragements directs. Mais ne le écoutez pas, suivez vos intuitions, vos envies. Facile à dire, me direz vous!
J’ai pourtant passe une année aux USA et auparavant, pendant un an, tout le monde m’a découragé jusqu’à ce que je trouve un financement et je suis parti, et ça ma sauvé! Donc je réponds oui a votre question: “les entrepreneurs qui éventuellement aurait pu créer en Europe ne préfèrent-t-il pas allez tenter l’aventure aux États-Unis directement ?”. J’en ai rencontré beaucoup, et c’est (malheureusement) le modèle qui marche le mieux, mais évidemment personne ne va vous le dire ici (enfin je vous le dis et c’est la conclusion de mon livre). Torvalds est une goutte d’eau dans cette marée (cf le tableau dans mon chapitre 11).
En fait il faut être un peu fou comme le dit jobs “Stay Foolish, Stay Hungry” c’est dans ce sens que vous “n’êtes pas complètement fou” car vous avez la bonne intuition.
Je ne sais pas si ma réponse vous satisfait, mais peut-être comprenez vous pourquoi j’avais envie que votre message devienne public, car il est beaucoup plus important et universel que vous ne croyez!
cordialement
Hervé
Votre réponse me satisfait.
Je me permets d’en garder d’autres pour la fin !
Je rajouterais en plus que maintenant, j’ai pu mettre un nom sur mes motivations. Le “have fun” en version US et pas européenne, c’est a dire prendre plaisir a travailler (dur mais surtout porter une idée, l’exploiter, etc.), et pas travailler en pensant qu’on serai mieux ailleurs pour faire autre chose…
Mais je fini la partie sur l’Europe et je pense que j’aurais d’autres questions !
Cordialement,
Fabien.
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