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A propos du premier fonds de Kleiner Perkins (épisode 2)

L’information fournie dans l’épisode 1 est-elle correcte? Je me suis décidé à contacter Tom perkins, le célèbre VC et il a répondu!

« J’ai regardé vos données mais honnêtement, je ne vois pas d’où elles viennent. Nous n’avons jamais fourni ce genre d’informations et nous aurions sans beaucoup de mal à les retrouver aujourd’hui. Je ne crois pas que nous ayons eu autant d’investissements dans ce premier fonds — dix-sept me semble beaucoup trop. Ceux dont je me souviens sont mentionnés dans mon livre. Ceci étant dit, je pense que le fonds aurait eu un retour sur investissement modeste sans Tandem et Genentech. Ce fut deux investissements essentiels car ils changèrent la manière de faire dans le VC. »

Que veut dire Perkins? Dans ces deux cas, KP a quasiment créé les sociétés avec les entrepreneurs au lieu de les financer simplement. D’où viennent donc ces chiffres? J’ai trouvé sur Google Books la table qui suit, et plus particulièrement dans le livre Enterprise and Venture Capital de Christopher Golis.

En admettant que les données soient correctes, elles sont toutefois différentes de celles que j’ai fournies, tout en restant similaires.

J’ai cherché les sociétés dont Perkins parle dans son livre. Il y est bien sûr question de Tandem et de Genentech. Perkins mentionne aussi Advanced Recreation Equipment (sous le nom de Snow-Job, une start-up qui transformait des motos en motoneiges) et American Athletic Shoe (des chaussures ressemelables). Il ajoute: « Sans surprise, les deux échouèrent ». Il cite aussi Qume comme un bon investissement.

J’ai donc demandé à Golis la source de ses informations… « I cannot remember where I got it as I actually wrote the 4th edition some 8 years ago. However I only put the table in the 4th edition. Comparing the bibiographies of the third and fourth editions I would say the source was Gompers. However Nesheim, Lewis, or Kaplan are potentially other sources. Hope this is of some help. »

Bien, bien… Pour en savoir plus, il vous faudra patienter jusqu’à l’épisode 3!

A propos du premier fonds de Kleiner Perkins (épisode 1).

Comme je l’ai indiqué dans mon précédent post sur les performances du capital-risque, j’ai eu la chance de découvrir celles du premier fonds de Kleiner Perkins (lancé en 1972). Voici le graphique que j’ai découvert à la mi-décembre.

J’ai été très surpris de cette découverte tant les données sont en général difficiles, pour ne pas dire impossibles à obtenir. J’ai demandé à l’auteur ces sources. Il pensait les avoir lues dans un livre d’un partenaire de Kleiner Perkins, que j’ai contacté : « Pas possible que ça soit venu de moi. Je n’ai pas une telle information. Je ne suis même pas sûr d’avoir vu les retours de KPCB I. Je ne sais pas d’où aurait pu venir ces informations”. Dommage…

J’ai aussi essayé de convertir les barres en nombre et de bâtir les performances. Les voici:

Quelques remarques (en admettant que tout cela soit correct):
– Genentech et Tandem furent les deux grands succès (sur 17 investissements)
– Même si ces deux là n’avaient pas réussi, la valeur résiduelle du fonds serait de $17.8M soit un multiple de 2.8x. Une performance tout à fait correcte si on l’a compare même aux meilleurs fonds de capital risque.

Mais ces données sont-elles correctes ? La suite au prochain épisode…

Les performances du capital risque.

Les performances du capital risque sont difficile à analyser essentiellement parce que les données sont difficiles à trouver. Il y a bien quelques sites web tels que venturereturns mais les données les plus fiables restent celles des fonds qui investissent dans le capital risqué tells que l’Université de Californie, l’Etat de  Washington ou Castle en Europe. La plupart des fonds de capital risque ne publient aucun chiffre.

Dans le chapitre  5 de “Start-Up”, j’ai publié le tableau suivant:

Voici un nouveau tableau qui décrit les performances par fonds:

Je n’avais pas mentionné les premiers fonds de KP et Sequoia, et je vais m’intéresser à KP I et Sequoia I dans les prochaines semaines. Toute information est bienvenue ! En fin d’année dernière, j’ai eu la chance de « voir » la performance du portefeuille de KP I. Ce sera l’objet de mon prochain post…

A propos de « Once you’re lucky, Twice you’re good »

Voici le troisième que je signale sur ce blog concernant les entrepreneurs high-tech. En fait, il s’agit même du quatrième si j’inclus Inside Steve’s Brain (qui par contre ne décrivait qu’un seul entrepreneur). Les deux précédents contenaient une série d’interviews d’entrepreneurs célèbres, à savoir Betting it all and Founders at Work. La beauté (et sans doute aussi la faiblesse) de Once you’re lucky, twice you’re good est que le thème choisi est le web2.0 : cette nouvelle étape du développement de l’Internet est-elle une bulle spéculative ou bien une  révolution en marche ? Il est sans doute trop tôt pour juger mais l’auteur Tracy Lacy (qui apparaît dans un autre post) est assez convaincue qu’il s’agit d’une révolution.

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C’est un beau livre car il montre à nouveau la richesse des connections individuelles. Je l’illustre plus bas à la manière d’autres réseaux de relation que vous trouverez dans mon livre. Cette fois, Paypal et ses fondateurs semble être le tronc commun à de nombreux entrepreneurs. Faichild avait joué un rôle similaire aux débuts de la Silicon Valley dans les années soixante, puis Apple, Sun, Cisco plus tard.

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Un autre sujet intéressant concerne les investisseurs. Il y a une idée à la mode selon laquelle la capital-risque ne fut pas présent à la naissance du web2.0. Les business angels qui furent les entrepreneurs 1.0 auraient fait leurs propres expériences. La situation est plus complexe comme le montre le tableau qui suit. Greylock, CRV, Accel mais aussi Benchmark ou Sequoia sont très actifs.

Enfin, l’ouvrage montre que les entrepreneurs sont des passionnés. Je ne peux qu’encourager à la lecture de l’épilogue assez fascinant sur l’enfance de Max Levchin. Il faut toujours des légendes dans ces histoires et celle-ci est assez belle.

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Référence: Crunchbase et sites web des start-up.

Répartition des actions dans les start-up

Comme suite à des posts plus tôt dans l’année sur l’évolution de l’actionnariat dans des start-ups (Kelkoo, Skype, mysql), voici une analyse plus générique sur le processus du partage des actions. Le document est au format pdf. je l’ai utilisé assez régulièrement depuis 2006 pour des étudiants, des chercheurs et des entrepreneurs et je le crois utile même s’il n’est pas nouveau dans substance. A la fin, le lecteur pourra trouver d’autres exemples réels célèbres et moins célèbres.

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Depuis la création où quelques fondateurs se partagent les premières actions jusqu’à la sortie (IPO ou vente), en passant par de possibles tours de financement, les actions seront réparties, partagées entre fondateurs, employés et investisseurs. Il s’agit donc d’une des décisions les plus importantes pour une start-up et elle doit être gérée avec une très grande attention.

La Silicon Valley est-elle en danger?

Voici une interview vidéo sur la Silicon Valley. Elle est inquiétante et je ne peux pas être en total désaccord: l’industrie high-tech murit si bien que l’innovation pourrait y être moins critique. Les VCs sont en crise même s’ils l’admettront pas ouvertement. La prise de risque disparait. « Engineers are gun shy of start-ups ». Quel terrible message…

Bien sûr on peut aussi réagir car ceci n’est pas nouveau. : Silicon Valley Fever est un livre de 1984 qui décrivait déjà très bien les ennuis des start-ups et des ingénieurs. On a régulièrement entendu la complainte « trop d’argent pour trop peu d’opportunités ».

Quoi qu’il en soit, je vous laisse découvrir, apprécier, voire commenter.

PS: merci à Andre M. pour avoir attirer mon attention sur ce document.

Capitalisation : Kelkoo

Kelkoo est un cas d’étude passionnant. La société fut une pour ne pas dire la success story de l’Internet français voire européen. Elle fut acquise par Yahoo pour €475M en 2004. Elle fut extrêmement ambitieuse dès ses débuts et elle eut une stratégie paneuropéenne assez étonnante en attaquant l’Espagne, le Royaume-Uni et la Scandinavie par une série de croissances externes : DondeCom, Shopgenie et ZoomIT. Kelkoo leva environ €45M en moins d’un an ! Il y eut donc pour les fondateurs une série de dilutions, liées aux trois tours de financement A, B et C et à ces trois acquisitions.

La table de capitalisation et les figures ci-dessous montrent l’évolution des chiffres. J’ai bien conscience que ces tableaux sont riches en information mais si le lecteur veut bien me suivre, je pense que ces données sont d’intérêt. Commençons par le tableau du bas, qui donne la liste des tours de financement. En 1999, Kelkoo est créée par cinq fondateurs (Chappaz, Lopez, Amouroux, Odin and Mercier) et immédiatement financée par 2 capitaux-risqueurs (« VCS ») : Banexi et Innovacom. Les deux fonds investirent €1.5M en décembre 1999 (round A), puis un peu plus de €4M en mars 2000 (round B). Première subtilité, il y eut un stock split entre les deux tours : chaque action pre-round A donna 50 actions post round B ; ceci explique que le prix par action de €24.67 est en fait équivalent à environ €0.50. Pour le round B, le prix par action fut de €1.45. Les cinq fondateurs s’étaient réparti les actions initiales sur la base 1/3 pour Chappaz, 1/3 pour Lopez et le delta entre les trois autres fondateurs. Mais des options furent allouées à Chappaz et Mercier lors du tour B, sans doute pour rééquilibrer différemment ces parts. Les « camemberts » donnent donc une répartition différente. Dominique Vidal n’est pas un fondateur mais travaillait chez Banexi où il travailla à l’investissement dans Kelkoo avant de rejoindre Kelkoo comme directeur général. Il reçut initialement 338’000 actions environ, puis reçut d’autres actions avec le temps, mais je ne connais pas le nombre exact (il s’agit d’une simple estimation dans son cas). Enfin, un plan de stock-options fut aussi mis en place pour les employés, leur donnant alors virtuellement 19% de Kelkoo. Nous ne sommes qu’en mars 2000 et déjà l’évolution de la capitalisation est riche en données. On peut donc lire le tableau soit avec le nombre d’actions (partie droite) soit en proportion du total de la société partie gauche).

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La situation se complexifie avec les acquisitions de Kelkoo. Tout d’abord DondeCom (Espagne) et ShopGenie en juin 2000. Le partage fut d’environ 50-50 entre Kelkoo et les nouveaux arrivants. Egalement en juin 2000, Kelkoo lève son troisième tour (round C) pour un total de €30M ; en septembre 2000, elle lève €6M de plus aux mêmes conditions. Initialement, le prix par action était de €1.99. Mais il y avait une condition à ce prix : Kelkoo devait fournir une sortie, une liquidité aux investisseurs en 2001 ou le prix serait ramené à €1.70. Kelkoo n’eut ni IPO ni M&A fournissant une liquidité aux investisseurs, ils reçurent donc de nouvelles actions pour diminuer le prix initial. Ceci implique donc que la valorisation de Kelkoo était alors de €96M et que les investisseurs du troisième tour possédaient 37% de Kelkoo. Il ne reste plus qu’à mentionner la dernière acquisition de Kelkoo, ZoomIT en Scandinavie pour un peu moins d’un tiers du total de Kelkoo.

Yahoo acheta Kelkoo pour €475M ce qui implique un prix par action de €5.7 en admettant que le nombre total d’actions soit correct. La dernière colonne donne donc la valeur des actions par actionnaire (mais elle n’indique pas combien ses actions coutèrent. Il faudrait déduire le coût pour obtenir le profit avant impôt). Comme je l’ai toutefois mentionné pour les cas précédents (Skype, mysql), ces données ne sont jamais faciles à garantir. Je ne dois pas être très loin de la réalité mais les augmentations successives de capital n’indiquent pas toujours combien d’options furent réellement exercées et donc transformées en actions. J’ai toutefois acheté sur le registre du commerce français une dizaine de documents qui décrivent de manière précise cette histoire. Ils sont mal seule source d’information pour bâtir tous ces tableaux. L’histoire de Kelkoo est très bien racontée dans le livre « Ils ont réussi leur start-up » chez Village Mondial. Pierre Chappaz est aujourd’hui CEO de Wikio et tient un excellent blog, Kelblog. Pierre Chappaz fit aussi une passionnante présentation de son histoire à l’EPFL en 2005.

Références : www.euridile.fr

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Capitalisation: skype

Comme suite au cas “mysql” case, voici la capitalisation de Skype. Skype a été fondée en novembre 2003 et acquise par eBay en septembre 2005 pour environ $2.6B. Le deal est assez complexe toutefois car il incluait une composante cash et une composante equity et parce qu’il y avait un potentiel de gain supplémentaire jusque $4B. Le document de la SEC indiquait: “Skype shareholders were offered the choice between several consideration options for their shares. Shareholders representing approximately 40% of the Skype shares chose to receive a single payment in cash and eBay stock at the close of the transaction. Shareholders representing the remaining 60% of the Skype shares chose to receive a reduced up-front payment in cash and eBay stock at the close plus potential future earn-out payments which are based on performance-based goals for active users, gross profit and revenue.” En octobre 2007, eBay annonça que l’earn-out serait de $530M. Je considère ici l’acquisition à sa valeur plancher de $2.6B.

Les deux fondateurs, Janus Friis (Danemark) et Niklas Zennström (Suède) avaient déjà co-fondé Kazaa et en avaient profité pour créer une holding, Maitland Holdings, qui regroupa plus tard leur participation dans Skype. Je ne sais pas si Maitland regroupait d’autres participations mais je fais l’hypothèse que les premiers employés estoniens (Toivo Annus, Jaan Tallinn, Pritt Kasesalu et Ahti Heinla) furent inclus. Il est toutefois possible qu’ils n’aient eu que des options. Comme ces répartitions individuelles n’ont pas été publiées, j’estime que les deux fondateurs avaient environ 40% chacun et que les Estoniens se sont partagé les 20% restants. Ceci n’est toutefois pas tout à fait consistant avec un document de la SEC qui indique que les Estoniens avaient 5.6% des actions eBay à l’acquisition. Par contre le nombre total d’actions ordinaires (« common ») de stock options, d’actions préférentielles (« preferred A et B ») provient de Legilux, le site du registre du commerce du Luxembourg et les données sont elles correctes. (Voir les références ci-dessous.)

Il y eut deux tours de financements institutionnels et aussi un financement seed (converti en actions plus tard). Les documents Legilux permettent d’estimer que Skype leva €600k de seed en 2002-2003 avec Bill Draper et d’autres bus. angels, puis un premier tour de €1.5M en nov. 2003 (Mangrove et Bessemer) et enfin un tour de €14.5M en mars 2004 (DFJ et Index Ventures). Le nombre d’actions de chaque financement et le montant permet d’obtenir un prix par action.

Le conseil d’administration de Skype incluait ses investisseurs, Tim Draper (DFJ), Danny Rimer (Index) ainsi que Mike Volpi (Cisco). Volpi est devenu par la suite CEO de Joost, la nouvelle start-up de Friis and Zennström. Skype avait environ 200 employés au moment de l’acquisition, des revenus de $7M en 2004 et estimés alors à $60M pour 2005.

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Références : SEC, Legilux, Kazaa and Skype, Eestit Ekspress

à suivre, Kelkoo, Addex.

 

Capitalisation : mysql

Comme suite à mon précédent article sur la Scandinavie, je commence avec mysql une série de posts qui sont liés au chapitre 3 « Fondateurs de Start-up » : il est assez intéressant d’analyser les capitalisations de start-up lors d’une liquidité (IPO ou acquisition). Les entrepreneurs et employés peuvent ainsi découvrir ceux à quoi ils peuvent s’attendre en termes de dilution en raison de l’arrivée d’investisseurs ou d’un plan de stock-options.

La récente acquisition de mysql par Sun Microsystems pour $1B montre que les “success stories” européennes existent. De manière assez remarquable, mysql suit Skype, une autre start-up scandinave. Autre élément la diversité d’origine des fondateurs : des Suédois et Danois pour Skype, des Suédois et Finlandais pour mysql. Enfin dans les deux cas, le Luxembourg a servi de base pour la holding des fondateurs. L’article “Focus on Sweden” publié par la Library House à Cambridge montre l’importance de la Scandinavie et des pays baltes. Vous, lecteur, pourriez ne pas vous en souvenir, mais la Scandinavie a eu de très jolis succès tels que Navision, Qeyton, Altitun. L’acquisition de Trolltech par Nokia récemment en est un autre exemple, même s’il est modeste.

Laissez-moi revenir à mysql: de manière similaire aux chapitres 3 et 8, voici quelques éléments d’information sur mysql. mysql fut fondée en 1987 (comme projet) par trois fondateurs, deux Suédois et un Finlandais, David Axmark, Allan Larsson and Michael « Monty » Widenius qui avaient travaillé ensemble dans les années 80. Le CEO, Marten Mickos, les rejoignit en 2001, année où mysql leva son premier tour de financement ($1M) avec ABN Amro. Ensuite la start-up leva $19.5M en 2003 avec Benchmark et Index. En février 2006, mysql leva son troisième et dernier tour de $18.5M, avec pour investisseur principal IVP et pour co-investisseurs Intel, Red Hat, SAP. Bien que dans le domaine « Open source », mysql put générer des revenus grâce à la maintenance et aux services. La croissance est impressionnante (mais il faut relativiser les chiffres toujours sujet à caution pour les sociétés non cotées).

Année Revenus
2002 $6’500’000
2003 $12’600’000
2004 $20’000’000
2005 $34’000’000
2006 $50’000’000
2007 $75’000’000

Le conseil d’administration était également très riche en personnalités: Bernard Liautaud, fondateur de Business Objects et Tim O’Reilly.

La table de capitalisation est sans doute proche de celle que je présente ici, mais la aussi, malgré des sources Internet diverses, la véracité des données doit être qualifiée de probable seulement…

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Sources : Di.se Legilux

à suivre, Skype, Kelkoo, Addex.

Prendre des Risques

Le site Stanford Venture Technology Program est une des meilleures sources d’informations que je connaisse sur les start-up. Dans une récente newsletter, est mentionnée une vidéo deVinod Khosla (co-fondateur de Sun Microsystems et ancien capital-risqueur chez Kleiner Perkins). STVP résume son point de vue ainsi:

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« Launching a start-up is not a rational act. And Vinod Khosla, a partner in Kleiner, Perkins, Caufield & Byers and former Sun Microsystems CEO, believes that success only comes from those who are foolish enough to think unreasonably. Entrepreneurs need to stretch themselves beyond convention and constraint to reach something extraordinary. »