Archives de l’auteur : Herve Lebret

L’actionnariait de 305 start-up high-tech avec les parts des fondateurs, employés and investisseurs

Je compile régulièrement des données sur les start-up, notamment l’actionnariat des fondateurs, employés et investisseurs ainsi que la taille des tours de financements. Cette mise à jour contient 305 start-up qui sont allées en bourse (ou en ont eu l’intention en déposant un dossier) ou qui furent des acquisitions connues.

Christensen a-t-il eu tort et et l’innovation de rupture est-elle une théorie erronée?

Clayton Christensen a été l’un de mes héros. Vais-je devoir tuer cette figure du père? Le souvent excellent magazine New Yorker a publié récemment The Disruption Machine avec pour sous-titre Ce que l’évangile de l’innovation a de faux. L’auteur Jill Lepore coonait bien les gourous de l’innovation, de Schumpeter à Porter et Christensen, et ce qu’elle a à dire est au moins très inquiétant.

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« La rupture est une théorie du changement
fondée sur la panique, l’anxiété,
et des démonstrations fragiles. »

Vous devez lire le article: Lepore semble avoir de solides arguments sur les faiblesses de Christensen. Dans l’industrie du disque dur, selon elle, Seagate Technology n’a pas été abattu par la l’innovation de rupture. Même chose avec Bucyrus et Caterpillar pour l’industrie des pelles mécaniques – ou encore: « Aujourd’hui, le plus grand producteur américain d’acier est – US Steel ». Difficile pour moi d’évaluer les affirmations. Je dois admettre que j’avais lu des livres plus récents de Christensen qui étaient vraiment décevants, mais je pensais que sa première ppublication était solide.

Plus drôle: « La théorie de la rupture est censée être prédictive. Le 10 Mars 2000, Christensen a lancé un Fonds de Croissance Disruptive de 3,8 millions de dollars. Moins d’un an plus tard, le fonds a été discrètement liquidé. En 2007, Christensen avait déclaré à Business Week que «la théorie prédit que Apple ne réussira pas avec l’iPhone», ajoutant: « L’histoire parle très fort là-dessus. » Au cours des cinq premières années, l’iPhone a généré cent cinquante milliards de dollars de chiffre d’affaires ».

Il y a eu un débat à la suite des allégations de Lepore que je vous laisse découvrir:

– Business Week: Clayton Christensen répond à la critique du New-Yorker Takedown de «l’innovation de rupture»: ici.

– Forbes: En quoi Jill Lepore se trompe sur Clayton Christensen et l’innovation de rupture: ici.

– Slate: Même le père de la rupture pense que la « rupture » est devenue un cliché: ici.

PS: un grand merci à Martin pour m’avoir mentionné cet article fascinant.

Bruxelles et le street art de Space Invader

Deux articles ce soir sur mon blog. Un sérieux à venir sur la critique de l’innovation de rupture et un tout aussi important sur le street art. Hier il y avait à Bruxelles un magnifique meeting d’athlétisme où deux sauteurs en hauteur se sont envolés de plus en plus haut, jusqu’à tenter en vain le record du monde à …2,46m. C’était magnifique à voir. C’était l’occasion rêvée pour montrer le travail d’Invader à Bruxelles en mars 2012.

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Voici le fichier pdf: Space Invader à Bruxelles. Il n’a évidemment pas manqué de rendre hommage au symbole de la ville!

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Encore de l’art urbain: Space Invader à Grenoble

L’art urbain – le Street Art – est une étrange combinaison de références à l’art bien sûr, mais aussi à la sociologie, à la politique et à l’économie. C’est peut-être la raison pour laquelle je me suis intéressé au phénomène et à en parler ici, dans un blog lié aux start-up qui sont également une combinaison étrange de création, de politique sociale et d’économie. Les deux reconsidèrent le monde établi, les institutions. Le Street Art interfère avec la propriété privée et envahit des lieux, qu’il n’est pas autorisé à toucher en théorie. Le Street Art revisite le consumérisme et le capitalisme d’une manière très intéressante. Et finalement, il est devenu une partie du consumérisme, du capitalisme et le monde de l’art établi. Dans un sens, c’est exactement la même chose avec les start-up. Celles qui réussissent deviennent une partie de l’économie en place. En outre, les deux ont été initiés sans un objectif clair. L’ordinateur, l’Internet étaient presque aussi « inutiles » que l’art urbain dans leurs premières années. Dans l’image suivante, estil simple de séparer ce qui est du domaine de la publicité et de l’art?

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Peu importe. Je continue mes visites virtuelles et réelles des artistes de rue avec Space Invader à Grenoble en 1999. Comme vous pouvez l’imaginer, il ne reste pas grand-chose, mais il y a encore beaucoup d’images en ligne! Ci-joint ma compilation au format pdf de l’Invasion de Grenoble par Space Invader.

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PS: vous pouvez trouver mes compilations de Banksy à New York, les belles mosaïques-miroir de Pully et les invasions de Lausanne, Genève, Berne, Bâle, et Tokyo avec le tag Art Urbain.

La première start-up à 1000 milliards de dollars

Merci à mon ami Jean-Jacques pour m’avoir mentionné ce joli article historique sur les débuts de la Silicon Valley. D’après The First Trillion-Dollar Startup, « mesurée en dollars d’aujourd’hui », Fairchild pourrait être considérée comme « la première start-up ayant valu 1000 milliards de dollars ». Je vous laisse découvrir l’article et ne vais pas revenir en détail sur une histoire que j’ai traitée dans Les pères de la Silicon Valley: les 8 Traitres

Les auteurs montrent entre autres que la Silicon Valley n’existait pas en 1957. Aucune entreprise active dans le semiconducteur n’y était basée car la côte Est était encore le centre de la high-tech. Mais les fondateurs de Fairchild sont directement ou indirectement à l’origine de 92 entreprises de la Silicon Valley, cotées aujourd’hui au Nasdaq ou au NYSE, valant plus de 2’000 milliards de dollars et employant plus de 800’000 personnes.

Voici une jolie illustration de leur étude,
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mais j’aime toujours autant celle-ci, célèbre poster créé par l’auteur du terme Silicon Valley, que j’ai scanné il y a quelques années,
l’image qui suit est extraite de la précédente, (à gauche et à mi-hauteur – correspondant à 1957)

HDSVBSV
Le rapport complet se télécharge au format pdf et te trouve intéressantes leurs trois leçons:
1- Les grandes entreprises peuvent se développer dans des environnements improbables et difficiles.
2- Quelques entrepreneurs peuvent avoir un grand impact.
3- Il existe un modèle de réussite que les leaders peuvent amplifier: ambition, croissance, engagement, réinvestissement.
HDSVBSV-acceleration

Space Invader à Tokyo

L’été n’est pas la saison des start-up, les nouvelles sont plutôt maigres, à l’exception peut-être de l’IPO de GoPro. J’utilise aussi ce blog pour parler de temps en temps d’art urbain et en particulier de Space Invader. J’ai aussi découvert qu’un moyen indirect de découvrir une ville, physiquement ou virtuellement, est de partir à la recherche de ces œuvres éphémères.

SpaceInvaderTokyo

La Japon ayant toujours été pour moi lieu d’attraction, je me suis intéressé à ce que l’Artiste y avait accompli. On trouve des dizaines de photographies en ligne, quelques cartes, J’ai donc fait mon propre travail de synthèse au format pdf (en grande partie grâce au travail de Toruteam). [D’autres exemples de fans de SI à Tokyo incluent Nalice_Malice ou True2death.]

Voici une version récente (mai 2015) de mon pdf avec plus d’information…

Il me reste à faire la découverte réelle… Dernier sujet, Invader vient de lancer son application pour smart phone, Flash Invaders. C’est peut-être ce léger argument qui me fera changer de device!

flashinvaders

La (triste) situation des entrées en bourse technologiques à Paris

Je viens de lire un excellent article dans le Journal Le Monde: Les investisseurs se lassent des introductions en Bourse.
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La première lecture pourrait laisser entrevoir des nouvelles positives, comme le montre les graphiques qui suivent:
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LeMonde-FrenchIPOs-1
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J’ai regardé plus en détails les documents d’entrée en bourse de 11 d’entre elles. Pour référence, les 11 sociétés étudiées:
Ask http://www.ask-rfid.com
Awox http://www.awox.com
Crossject http://www.crossject.com
Fermentalg http://www.fermentalg.com
Genomic Vision http://www.genomicvision.com
Genticel http://www.genticel.com
Mcphy energy http://www.mcphy.com
Supersonic Imagine http://www.supersonicimagine.fr
Txcell http://www.txcell.com
Viadeo http://fr.viadeo.com/fr/
Visiativ http://www.visiativ.com
et je vous laisse découvrir ici les 11 tables de capitalisation.

Je vous montre ici les deux plus gros succès Supersonic et Viadeo:

Supersonic-captable
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Viadeo-captable
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Pourquoi ai-je ressenti le besoin d’employer le terme « triste » situation? Parce que:
– les valorisations ne dépassent pas les €200M,
– les montants levés en bourse ne dépassent pas les €50M
Avec de tels chiffres ni les entrepreneurs ni les investisseurs ne peuvent tenir la comparaison avec leurs homologues américains. (Je vous renvoie à ma synthèse des IPOs américaines, si vous n’êtes pas convaincus).

Et si vous n’êtes toujours pas convaincus, je vous renvoie à un excellent débat sur France Culture avec notamment Oussama Ammar, le fondateur de The Family: La France est-elle le paradis ou l’enfer des start-up ? Oussama Ammar y décrit les faiblesses historiques du système français, la trop grande intervention publique, les IPOs (comme celles de Viadeo justement) qui sont si faibles qu’elles n’auraient pas lieu aux USA (alors qu’une start-up française comme Criteo a pu, elle, entrer au Nasdaq). Il y aurait beaucoup à dire à partir de ces 11 IPOS, mais je vous laisse réfléchir à ce qu’elles signifient…

La collectivité bénéficie-t-elle suffisamment des retombées de l’innovation ?

Voici une nouvelle chronique écrite pour Entreprise Romande. Je reviens sur un sujet qui m’est cher, innovation et société.

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L’entreprise est plus que jamais au centre des débats politiques de par son rôle dans la création d’emplois et de richesses – individuelles et collectives. Elle est indirectement l’enjeu de la montée des populismes et des tentations protectionnistes mondiaux. En son sein et hors de ses murs, l’innovation est le sujet de tensions similaires : la collectivité bénéficie-t-elle suffisamment des retombées de l’innovation ?

Mariana Mazzucato et l’état entrepreneurial

Un livre récent aborde le sujet du rôle respectif des entreprises et de l’Etat dans l’innovation : Mariana Mazzucato, professeur à l’université du Sussex, développe dans The Entrepreneurial State [1], un ouvrage passionnant et quasi-militant, l’argument que les Etats n’ont pas perçu les fruits non seulement des investissements réalisés dans leurs universités, ni même indirectement des aides et soutiens fournis aux entreprises, investissements et soutiens qui seraient à l’origine des innovations majeures des cinquante dernières années.

Mazzucato illustre brillamment comment l’iPhone et l’iPad intègrent des composants financés initialement par la puissance publique : depuis les composants électroniques développés pour les programmes spatiaux et militaires en passant par les écrans tactiles ou le GPS, jusque Siri, l’outil de reconnaissance vocale (qui a des sources à l’EPFL), l’auteur montre qu’Apple a magistralement intégré des technologies initiées par l’argent public. Google est aussi issu d’une recherche faite à l’université de Stanford. Mazzucato ajoute que les essais cliniques de nouveaux médicaments sont essentiellement faits dans des hôpitaux financés par l’argent public à partir de molécules elles-aussi issues des laboratoires universitaires.

Mazzucato prône donc des réformes majeures aussi bien sur la gouvernance des aides initiales que sur la fiscalité. Elle souhaite que l’impôt vienne compenser l’absence ou l’insuffisance de retours directs vers les universités ou provenant des entreprises d’autant plus qu’il est en effet indéniable que les multinationales optimisent facilement leur fiscalité. Elle montre ainsi qu’Apple a su profiter des règles internationales pour créer des filières au Nevada ou en Irlande pour minimiser son imposition.

La chercheuse anglaise est convaincante en affirmant qu’Apple doit payer plus. Mais payer comment ? En payant une licence pour le GPS, mais à qui ? Je ne suis même pas sûr que le GPS soit breveté. Et si l’internet avait été breveté, il n’aurait sans doute pas eu le même développement (je ne vais pas revenir sur les limitations du Minitel français). En cherchant plus de retours directs (qui ne sont pas si négligeables que l’on pourrait croire – Stanford aura reçu plus de $300M de sa participation dans Google et plus de $200M des premiers brevets de la biotechnologie), le risque serait grand de démotiver les créateurs et de freiner l’innovation. Je doute que la solution se trouve dans une plus grande rigueur des règles nationales.

Peter Thiel et l’individu entrepreneur

Peter Thiel, entrepreneur et investisseur libertarien est tellement opposé à de telles vues qu’il encourage les jeunes motivés par l’entrepreneuriat à abandonner leurs études en leur offrant des bourses de $100’000 et imagine même de déplacer les entreprises vers des navires offshore au large de la Californie pour qu’elles échappent totalement à l’impôt. Il est effrayé par toute forme d’initiative publique qui selon lui devient rapidement bureaucratique. Il est bon d’ajouter que la devise de Thiel montre aussi un certain scepticisme quant aux bénéfices sociaux de l’innovation : « nous voulions des voitures volantes ; à la place, nous avons eu 140 caractères. » [2]

En amont, il y a donc la question des retours directs et du rôle réel de l’Etat. Mais sans la créativité inouïe de Steve Jobs pour Apple, sans l’ambition démesurée de Larry Page et Sergei Brin pour Google, sans la vision de Bob Swanson, fondateur de Genentech, le monde n’aurait sans doute pas vécu les mêmes révolutions technologiques. En aval par contre, se pose la question de créer des règles internationales sur l’innovation. Laissez-moi faire une large digression. L’Internet, autre innovation initiée par la puissance publique, est devenu un enjeu majeur dans les domaines politiques, fiscaux et économiques. Or « la neutralité et l’auto-organisation font partie des options libertariennes […] et sont en contradiction avec la politique. L’humanité doit saisir cette opportunité de rediscuter de ce que l’on considère comme important. […] Internet permet l’émergence d’un espace politique mondial, mais celui-ci est toujours largement à inventer. Le temps de cette invention, Internet aura probablement disparu !» [3]

Si je penche par expérience plutôt du côté de Thiel pour l’innovation comme acte individuel d’exception finalement assez éloigné de l’investissement public qui en est pourtant la semence, je ne peux admettre en conséquence que le collectif soit abandonné. Il est le terreau qui permet l’éclosion des talents exceptionnels. Les entreprises ont aussi leur part de responsabilité dans cette négligence à oublier le rôle de la puissance publique. Comme toute activité humaine complexe, l’innovation est un délicat équilibre entre privé et public. Mais surtout aujourd’hui les enjeux sont devenus mondiaux. La question n’est pas tant comme l’affirme Mazzucato que le rôle de l’Etat a été largement sous-estimé dans ce processus, mais bien plus que le retour par l’impôt est très largement diminué par la globalisation et son absence de gouvernance économique.

L’impôt comme unique solution globale?

Les collectivités retirent-elles quoi que ce soit de l’argent public dépensé pour l’école, les routes, la sécurité ? Non, parce que ce n’est pas un investissement au sens propre avec idée de retour. C’est une mise à disposition d’infrastructure qui permet aux citoyens et aux entreprises de vivre correctement et de se développer. Et ils paient des impôts en retour. Et quand le Darpa finance Stanford, il n’est pas sûr qu’un étudiant de Corée n’en bénéficiera pas pour travaille plus tard pour Samsung. L’idée de faire payer des champions nationaux me semble d’un autre âge.

Reste l’impôt dans une vision renouvelée de la gouvernance mondiale. Que l’innovation soit du domaine privé ou public, la globalisation du monde ne permettra bientôt plus de se réfugier derrière les arguments de qui est fondamentalement à son origine. Non seulement les individus mais aussi les Etats devront accepter un plus grand partage de ses bénéfices, au risque de graves crises. A l’heure où la Suisse doit revoir sa politique fiscale et croit pouvoir se retrancher comme ses voisins derrière ses frontières, il est bon de voir que les tensions actuelles méritent de revisiter la position de l’innovation dans la société avant que de nouvelles crises majeures n’émergent. Un vœu pieux ?

[1] The Entrepreneurial State – Debunking Public vs. Private Sector Myths. 2013, Anthem Press, http://marianamazzucato.com
[2] Peter Thiel. Zero to One – Notes on Startups or How to Build the Future. Sept. 2014, Crown Business press, http://zerotoonebook.com
[3] Boris Beaude. Les fins d’Internet. 2014, FYP Editions, http://www.beaude.net/ie

Quelques caractéristiques des innovations / innovateurs de rupture

Mon ami Jean-Jacques (merci :-)) m’a envoyé un lien sur le CNBC Disruptor 50, une liste de 50 « entreprises privées dans 27 industries – de l’aérospatiale aux logiciels d’entreprise ou à la vente au détail – dont les innovations sont en train de révolutionner le monde des affaires ». On pourrait critiquer la méthode, les industries, ce qui du domaine de la rupture et ce qui ne l’est pas, mais la liste est en soi intéressante. Et j’ai fait quelques analyses rapides. (Je veux dire par rapide une analyse discutable de l’âge de fondateurs sur la base des données disponibles – leur âge ou l’année de leur bachelor – mon analyse complète est disponible à la fin du post)

cnbc-disruptors

J’ai trouvé ce qui suit:
– les innovateurs dans la rupture sont jeunes (33 ans),
– ils lèvent beaucoup d’argent: plus de 200 millions de dollars!
– Et oui, ils sont pour la plupart basés dans la Silicon Valley

Disruptor50-stats

Les innovateurs dans la rupture sont jeunes

L’âge moyen des fondateurs est 33 ans (alors que l’âge de fondateurs de start-up est plus proche de 39 – voir mon post récent Age and Experience of High-tech Entrepreneurs). Comme dans cette analyse plus générale, des fondateurs dans la biotechnologie et dans l’énergie. sont beaucoup plus âgés que dans le logiciel ou l’internet. C’était quelque chose que j’avais déjà abordé dans ce document: la rupture pourrait être la chasse gardée des jeunes créateurs.

Ils lèvent beaucoup d’argent

Un point vraiment frappant est le montant d’argent recueilli par ces entreprises. Avec une moyenne d’âge de 6 ans, ces entreprises ont levé en moyenne 200 millions de dollars … Dans l’énergie, c’est plus que 400 millions de dollars et même plus de 250 millions de dollars pour l’Internet.

La Silicon Valley en tête

Il n’est pas surprenant que la Silicon Valley semble être l’endroit où être. 27 entreprises y sont basées (un peu plus de 50%). C’est là aussi que les entreprises ont accès à plus de capitaux ($280M en moyenne). Puis sur la Côte Est (25%). Étonnamment, ils sont basés à New York, plus à Boston quand la côte Est est concernée. Seulement 3 sont des Européens… (Spotify, Transferwise et Fon), même si quelques Européens ont également opté pour la SV …

Voici mon analyse complète qui, comme je l’ai dit peut contenir des erreurs (notamment sur l’âge des fondateurs …). Vous pouvez également êrte en désaccord avec mon classement des indjustries…

Disruptor50
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