Stanford fait partie des deux meilleures universités avec le MIT pour la création de startups high-tech. Il n’y a aucun doute à pareille affirmation. Au cours des dix dernières années, j’ai étudié l’impact de cette université qui s’est développée au milieu de Silicon Valley. Après un livre et quelques articles de recherche, voici une sorte de travail de conclusion.
Il y a un peu moins de 10 ans, j’ai découvert Wellspring of Innovation, un site Web de l’Université de Stanford qui liste environ 6000 entreprises et fondateurs. J’ai utilisé cette liste en plus de données que j’avais obtenues de l’OTL, le bureau de transfert de technologie de Stanford ainsi que de certaines données personnelles que j’avais compilées au cours des années. Le rapport Startups and Stanford University, sous-titré « une analyse de l’activité entrepreneuriale de la communauté de Stanford sur 50 ans » est le résultat d’une recherche d’environ 10 ans. Bien sûr, je n’ai pas travaillé tous les jours sur le sujet, mais ce fut un travail patient qui m’a aidé à analyser plus de 5000 startups et entrepreneurs. Il n’y a presqu’aucune anecdote, mais beaucoup de tableaux et de figures. J’ai délibérément décidé de ne pas tirer beaucoup de conclusions car chaque lecteur préférera sans doute une partie à une autre. Les quelques personnes que j’ai contactées avant de le publier ici ont twitté avec des réactions différentes. Par exemple:
An analysis of entrepreneurial activity at Stanford community over 50 years… Interesting! https://t.co/dw6P7ORsf4
— Tina Seelig (@tseelig) 24 août 2017
Interesting to see how @Stanford #health startups compare to IT hw/sw and non-tech startups. Analysis by @hlebret https://t.co/1eVwcFEbRA https://t.co/4A8wQfGVGy
— Marta Gaia Zanchi (@medinnovo) 24 août 2017
Katharine Ku, directrice de l’OTL a mentionné un autre rapport lorsque je lui ai mentionné le mien: Stanford’s Univenture Secret Sauce – Embracing Risk, Ambiguity and Collaboration – La recette secrète d’Univenture de Stanford: embrasser le risque, l’ambiguïté et la collaboration. Une autre illustration de la culture entrepreneuriale de cet endroit unique! Je dois remercier Madame Ku ici encore pour les données auxquelles j’ai pu accéder grâce à elle!
Ce document n’est pas vraiment une conclusion. Il reste encore beaucoup à étudier sur les startups high-tech autour de Stanford. Rien qu’avec ces données. Et plus encore avec des données récentes sans doute. Et je conclurai ici avec la dernière phrase du rapport: « Comment tout cela se développera-t-il à l’avenir est évidemment impossible à prédire. Par conséquent, une analyse revisitée de la situation dans une décennie devrait être très intéressante ».