Une publication récente de l’excellente ParisTech Review a attiré mon attention. Elle est intitulée Trois leçons de la saga Parrot et vous en trouverez le texte intégral ici (www.paristechreview.com/2016/09/28/trois-lecons-de-la-saga-parrot/)
J’ai déjà écrit sur Parrot et son fondateur Henri Seydoux (voir www.startup-book.com/fr/2012/08/10/parrot-et-henri-seydoux-une-success-story-francaise/) et j’ai eu la chance de l’écouter à l’EPFL en 2014. Je vous encourage à regarder sa présentation où il donne cinq conseils : suivez votre intuition, entourez-vous, focalisez-vous – c’est essentiel, soyez frugal et… bonne chance.
Dans cette nouvelle série de conseils, je n’ai pas seulement retenu les trois leçons de Seydoux (il est possible de réussir en France en faisant de l’industriel, il ne faut pas se bercer d’illusions car les cycles technologiques sont rapides, le logiciel est plutôt orienté vers le B2C), mais aussi des anecdotes parlantes :
– Parrot aura été plusieurs fois au bord de la faillite mais l’obstination et la clairvoyance de son fondateur lui a permis d’éviter le pire.
– A son grand regret, Seydoux n’avait pas réussi à « convaincre les marques françaises » et d’ajouter « nul n’est prophète en son pays ».
– Pour innover, Seydoux créa des « start-up internes », avec de petites équipes talentueuses et deux interdictions : pas de spécifications, pas d’études de marché. De la bidouille, des essais et « petit à petit on accumule du savoir et parfois, cela marche ».
En 2016, Parrot, c’est une capitalisation de €300M, un chiffre d’affaires de €300M et presque 1’000 employés. Une belle success story européenne.