J’avais entendu parler de Supercell pour la première fois, l’année dernière, puis de nouveau il y a deux semaines, et enfin hier. A chaque fois, je dialoguais avec des Finlandais, fiers de leur pépite! Supercell est la dernière success story finlandaise donc européenne. J’avais mentionné plus tôt cette année Neolane (en raison de son acquisition 600M $ par Adobe) puis Criteo (qui vient de rendre public son dossier déposé au Nasdaq); les deux sont des entreprises françaises dans le logiciel Internet. Supercell est la troisième start-up très visible en 2013. Elle développe des jeux, tout comme Rovio ou Mojang, deux autres start-up scandinaves.
Supercell a une histoire météoritique : fondée en 2010, elle a levé 12 millions de dollars en 2011, 120 millions de dollars il y a 6 mois et Softbank vient d’acquérir la majorité de l’entreprise ce mois-ci pour 1,5 milliard de dollars. Comme d’habitude. vous trouverez la table de capitalisation ci-dessous. (En fait, la raison pour laquelle on m’a parlé du deal Supercell/Softbank, c’est parce que mon ami finlandais ma nouvelle mise à jour tables de capitalisation sur Slideshare !)
Supercell n’est pas autant intéressante pour les transactions que pour son histoire inhabituelle (pour l’Europe). Elle a été fondée par des entrepreneurs finlandais série. Ils ont une organisation intéressante: les gens travaillent en petites équipes, typiquement de 5 personnes, appelées cellules d’où le nom Supercell. (Cela me rappelle des structures semblables chez Apple et Google). Ils sont très exigeants sur la qualité des jeux si bien qu’ils ne lancent qu’un très petit nombre de leurs développements. Ils célèbrent l’échec (un développement arrté) avec du Champagne, alors qu’ils célèbrent le lancement avec e la bière !
Les revenus et profits sont également météoritiques ; regardez à nouveau le tableau ci-dessous. Mojang est similaire: « Le succès a transformé Mojang en une sensation du jour au lendemain, en générant 90 millions de dollars de profits l’an dernier pour 235 millions de dollars de chiffres d’affaires. »