Tel était le sujet du débat de l’émission En Ligne Directe de la RTS auquel j’ai participé ce matin.
Christophe Darbellay, conseiller national valaisan et président du PDC suisse avait déposé en 2009 un texte pour alléger la fiscalité des start-up. le conseil fédéral a dit non sous la forme du document: Rapport du Conseil fédéral «Diminution des recettes fiscales en cas d’exonération des jeunes entreprises développant des innovations» en réponse au postulat 09.3935 du Conseiller national Darbellay déposé le 25 septembre 2009 (document pdf).
Le document sonore devrait être disponible pendant un certain temps. Je crois que nous avons essayé de dire que le sujet est important mais mal compris. Les start-up ont besoin de talent et d’argent, mais aussi d’un environnement qui les encourage et qui soit ambitieux. Je me suis permis de citer à nouveau Neil Rimer qui avait réagi ici sur un sujet connexe: « Je continue à être sidéré par le propos qu’il n’y a pas suffisamment d’aide en Suisse pour les projets ambitieux. Nous, et d’autres investisseurs européens sommes perpétuellement à la recherche de projets d’envergure mondiale émanant de la Suisse. A mon avis, il y a trop de projets manquant d’ambition soutenus artificiellement par des organes— qui eux aussi manquent d’ambition— qui donne l’impression qu’il y a suffisamment d’activité entrepreneuriale en Suisse. » (A relire dans L’innovation en Suisse: tout changer ou continuer?)