Excellente série de chroniques dans l’émission Les Temps Modernes de la RTS sur l’innovation aux USA.
En tout 10 chroniques sur 2 semaines. La première semaine fut consacrée à la Silicon Valley:
– A la conquête de l’app-économie (22 octobre)
– Le poids des géants américains de l’informatique (23 octobre)
– L’écosystème des réseaux sociaux (24 octobre)
– La culture start-up dès l’adolescence (25 octobre)
–l’éducation en ligne, next big thing? (26 octobre)
De cette première semaine, j’ai noté les points suivants:
1- La app-économie (la combinaison du smart-phone et des réseaux sociaux) draine financements et talents (des salaires avec 2ans d’expérience de $110-120k). Une vraie ruée vers l’or. avec des perdants (Nokia-Sony-Ericsson voire Motorola), et un monde devenu américano-centrique (Apple-Android-Facebook)
2- Alain Chuard, un suisse alémanique qui a vendu sa start-up californienne à Google avec 400 employés. Créée en 2008, avec $14M de VC et apparemment rachetée $250M. Google est mûre, Facebook arrive à maturité donc fin d’un cycle. Quelle suite? D’où le point suivant!
3- La prédiction de fin de la SIlicon Valley (SV). Vieux serpent de mer discuté à nouveau. L’un des interviewés pense en effet qu^à un horizon de 15 ans, la SV aura perdu de son importance. Jean Louis Gassée éatit lui moins convaincu, il décrit la région comme un système très propice à la destruction et à la reconstruction, avec des cycles qui entremêlent, avec un progrès continu depuis HP en passant Intel, Apple, Cisco, Google, jsuque Facebook Le PC n’est plus le centre des activités, mais ceci ne veut pas dire la fin de la vallée. J’aime rappeler la citation de AnnaLee Saxenian, experte de l’innovation et des clusters technologiques: “In 1979, I was a graduate student at Berkeley and I was one of the first scholars to study Silicon Valley. I culminated my master’s program by writing a thesis in which I confidently predicted that Silicon Valley would stop growing.” Elle reconnut plus tard son erreur.
4- La culture de la SV: il est facile de rencontrer des gens, même pour un adolescent. Une question de mentalité. Un VC préfère quelqu’un qui a échoué. La prise de risque est encouragée dès le plus jeune âge. « Il faut essayer d’importer cela en Europe, quitter les schémas classiques de carrière, l’innovation est freinée sans cela. »
La deuxième semaine fut consacrée à la côte Est:
– Internet au secours de l’emploi, le pari de Chicago
– la révolution du marketing digital
– le data-mining, ou la ruée vers l’or des données
– le lobby des géants du net
– les serial-entrepreneurs de la biotech
Je note le dernier article qui quitte l’IT pour la Biotech, ce qui pourrait laisser croire que Boston est la capitale du secteur. Partiellement vrai de mon point de vue, je crois que San Francisco a concentré tous les dommaines de l’innovation américaine…