Après avoir lu The Apple Revolution, j’ai découvert Return to the Little Kingdom, sous-titré How Apple and Steve Jobs Changed the World. Le livre est intéressant pour 2 raisons: il a été écrit en 1984 donc quand Apple, Inc s’appelait encore Apple Computer, Inc et il a été écrit par Michael Moritz, alors journaliste à Time Magazine, mais devenu un des plus célèbres capital-risqueur, avec des investissements dans Yahoo et Google, entre autres, quoiqu’il faille sans doute ajouter qu’il a “a rare medical condition which can be managed but is incurable” et qu’il a donc modifié son rôle chez Sequoia.
Ce n’est que le livre apporte beaucoup plus que The Apple Revolution, mais il y a de jolis messages dont un de mes préférés dans l’Epilogue: En 1984, confronté à la difficulté de gérer une entreprise en pleine croissance dans un marché de plus en plus concurrentiel, le conseil d’administration eut la tâche la plus importante qui se pose à tout conseil: choisir une personne pour diriger l’entreprise. […] Ce n’est que rétrospectivement que j’en suis venu à comprendre l’immense risque associés à l’embauche d’un étranger à l’entreprise. […] Ce n’est pas un hasard si la plupart des grandes compagnies d’hier et d’aujourd’hui ont, au cours de leur apogée, été gérées ou contrôlées par les personnes qui leur ont donné vie. […] Le fondateur, agissant avec les instincts d’un propriétaire, aura la confiance, l’autorité et les compétences nécessaires pour diriger. […] L’expérience est de peu d’utilité dans une jeune société en pleine croissance, ou dans une nouvelle entreprise qui possède des dynamiques différentes du monde des affaires établi avec un rythme qui lui est inconnu. L’expérience semble plus sûre en apparence, mais est souvent le mauvais choix.
Vous pouvez aussi aller sur la partie anglaise où j’ai amélioré la cap. table d’Apple à l’IPO.