Wavecom fut une des stars des start-up françaises et même européennes. Ma lecture de vieux articles du Red Herring m’a rappelé cette belle mais trop brève histoire.
J’en traduis un passage: « Lorsque Wavecom a été fondée en 1993, l’entreprise occupait seulement quelques pièces dans un immeuble de Paris. Maintenant il a repris l’ensemble du bâtiment et emploie plus de 200 personnes y compris à San Diego et à Hong Kong. En Juin la société est devenue publique sur le Nasdaq (WVCM) et sur la Nouveau Marché français (CAC). Elle fournit WISMOs aux développeurs de téléphones mobiles comme Mitsubishi et Philips, et pour l’automobile la technologie de système de positionnement mondial (GPS) développée par Celestica en Grande-Bretagne. On les trouve aussi dans les terminaux de boucle locale sans-fil de Siemens, et dans les dispositifs de données sans fil de Vodafone. Son taux de croissance annuelle depuis sa fondation en 1993 a été de 68 pour cent. Ses revenus en 1998 de 22 millions de dollars ont déjà été dépassés dans le première moitié de 1999, à 23 millions de dollars-un bond de 9,5 millions de dollars par rapport à la même période un an plus tôt. Contrairement à la plupart des sociétés high-tech américaines, Wavecom jamais dépendu de capital-risque. Au lieu de cela, elle a été rentable dès le début et a connu une croissance organique. Cette croissance par auto-financement de l’entreprise et sa rentabilité initiale sont typiques des sociétés européennes car le capital-risque, traditionnellement, a été difficile à obtenir. »
Wavecom fut en effet fondée par Michel Alard, Aram Hékimian et André Jolivet avec l’aide de Marc Fourrier comme business angel. Fourrier fut aussi un investisseur dans Ilog. La table qui suit donne l’actionnariat de Wavecom lors de son IPO. Il semble y avoir de petites inexactitudes dans l’article du RH:
– il y eut un peu de capital-risque juste avant l’IPO,
– la société fut peut-être profitable dans ses premières années mais pas sur la période 1998-2000.
Mais la vraie mesure du succès initial de Wavecom se lit sur le tableau suivant lorsque Wavecom fit son secondaire. Il faut savoir que l’IPO est un événement important, mais le secondaire qui est moins connu l’est tout autant pour les actionnaires. C’est en général à ce moment que la liquidité devient possible…
Qu’est devenue Wavecom? Les revenus et profits ont suivi une courbe classique. En 2009, Wavecom a été rachetée par Sierra Wireless pour €218M après avoir refusé une offre de Gemalto à €110M.
Ping : Start-Up: the book » Blog Archive » When Wavecom was surfing