Je viens de passer 5 jours en Finlande et j’en suis revenu avec des enseignements intéressants. mais avant de les décrire dans mon prochain post, j’aimerais revenir sur la situation d’Israël, qui est de manière surprenante, un modèle pour la Finlande. J’avais découvert il y a quelques années le rapport Victa (cf un de mes posts plus anciens) et lors de mon récent voyage, Will Caldwell qui m’avait invité à Helsinki m’a offert son livre Attracting Foreign Investment into Early-Stage Finnish Technology Companies. An Examination of Different Investment Modes Including Case Study: Comparing High-Tech Investing Environments in Israel and Finland.
Un des aspects intéressants de la stratégie des start-up israéliennes est leur forte internationalisation. Cela veut dire des investisseurs étrangers, mais aussi que ces start-up s’installent aux Etats Unis très tôt dans leur développement. Elles ont compris le Go West de mon post d’hier. Et bien sûr les M&As et IPOs qu’elles connaissent en sont une conséquence. Le livre de Will date de 1999 mais il n’est pas daté! Je vous en donne quelques exemples. Tout d’abord une comparaison saisissante de ce que les entrepreneurs ont besoin et de ce que les business angels (en Finlande) peuvent leur apporter.
Le décalage est une thèse en faveur de la nécessité d’investisseurs internationaux. Cela est toujours d’actualité et pas seulement en Finlande.
Mais voici plus de données sur Israël extraites de son livre.
– Table 6: Israël avait plus de start-up cotées au Nasdaq que l’Europe toute entière. On pourrait penser que l’Europe a ses propres marchés mais cela serait trompeur.
– Table 5: L’activité de M&A avec des acquéreurs essentiellement bien sûr. vous pourriez comparer ce tableau avec les M&A européennes de mon livre.
– Appendix 4: les capitalisations des sociétés israéliennes au Nasdaq en 1998.
Toutes ces données sont bien sûr impressionnantes, mais il faut aussi regarder les détails tels que les volatilités de ces stock! Cela montre à quel point il y a aussi de la spéculation dans tout cela. Même en Israël, il y avait diversité des situations. J’ai fait un peu plus bas une mise à jour de ces chiffres.
Un dernier extrait de son livre compare ce que les entrepreneurs prévoyaient dans leur plan d’affaires et ce qui s’est réellement passé. Pas de surprise ici, mais j’avais rarement vu cette information!
Voici donc mes mises à jour: J’ai utilisé les données du Nasdaq et de Wikipedia puis celles de Yahoo et Google finance. Vous trouverez donc les valeurs 2010 des sociétés qui étaient déjà cotées en 1998 ainsi que les sociétés cotées plus récemment. Pas de statistiques mais je trouve ces informations suffisamment intéressantes en soi.