« La Suisse est moins compétitive dans le secteur des nouvelles technologies qu’il n’y paraît »
Tel est le sujet abordé lors de l’émission « Le Grand 8 » du 18 septembre 2008, de la Radio Suisse Romande. Je fus invité à commenter ce qui suit: « Mauvaise nouvelle: notre pays est moins compétitif dans le domaine des nouvelles technologies! C’est du moins ce qui ressort d’une nouvelle étude de « The Economist Group » publiée ce jeudi. Réalisée dans 66 pays, elle fait perdre à la Suisse trois points et se classe 14e, entre Israël et Taiwan, très loin de la Finlande (2e), de la Suède (3e) ou des Pays-Bas (5e). Le Grand 8 s’interroge ce vendredi sur les façons d’augmenter la compétitivité suisse dans ce domaine. Quelles sont les pistes à privilégier et surtout, quels seraient les avantages concrets d’une 1re place? »
Difficile de répondre à une telle question. Il est toutefois certain que les rapports fleurissent!
Le rapport mentionné est le suivant:
Mais voici une autre étude dont les résultats diffèrent:
La particularité du premier rapport est qu’il se focalise sur les technologies de l’information. Sur ce sujet, la Suisse est sans doute moins forte que dans les biotech, medtech. Contrairement à la FInlande qui peut compter sur Nokia, la Suisse n’a pas de Google, de Yahoo, de Cisco ou d’Intel en IT.
Toutefois le rapport pointe quelques faiblesses au delà de l’excellente infrastructure du pays. Au niveau de l’éducation, l’accès à l’enseignement supérieur pourrait devenir un problème. La Suisse est connue pour n’envoyer qu’une minorité d’une classe d’âge à l’université. Est-ce un mauvais pari à long terme. La course aux talents est en effet devenue mondiale. Le second domaine de faiblesse est l’environnement R&D. « Small IT firms are drivers of Innovation ». Je ne peux que noter que la Suisse n’a pas généré de grandes success stories à partir de ces start-ups (à l’exception de Logitech). On ne peut donc que souhaiter que la Suisse travaille à ces faiblesses…