Je ne suis pas seul à me lamenter de la faiblesse de l’Europe en ce qui concerne les start-up. Juha Ruohonen, dans son rapport VICTA (www.tekes.fi/en/document/42911/victa_pdf), compare la situation de la Finlande et d’Israël et il arrive à des conclusions similaires aux miennes : pas assez de start-up qui croissent, un manque d’ambition, trop de start-up qui stagnent (« lifestyle »)
La table qui suit se suffit à elle-même :
Et son analyse des problèmes est la suivante:
Enfin il tire les conclusions suivantes : il y a en Finlande un besoin
- De créer un écosystème pour une croissance forte
- De multiplier le nombre de sociétés compatibles avec le capital-risque
- D’éliminer le gaspillage de ressources destinées aux start-up lifestyle
- De fournir une plateforme viable pou un développement international rapide
- D’augmenter l’implication des grandes entreprises et le nombre de spin-offs de ses sociétés
- De faciliter la transformation des projets de recherche en start-up de croissance
Ceci peut être atteint
- En passant de la quantité à la qualité
- En se déplaçant d’une politique de projets à des structures efficaces sur le long-terme
- En créant des structures qui permettent les succès commerciaux
- En attirant des talents internationaux dans la communauté finlandaise.
Mon commentaire : on peut remplacer Finlande par Europe et on a sans doute la même analyse. Il ne fait aucun doute que les solutions ne sont pas simples. J’ajoute toutefois qu’un pari sur la jeunesse, la prise de risque me parait être primordial (le “Stay Foolish, Stay Hungry” de Steve Jobs, décrit dans mon post de Juillet 2007) et que l’échange international passe aussi par une découverte de ce qui se passe à l’étranger.